un si petit village

Publié le par Michèle

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Noël l'an dernier: c'était particulier, avec la disparition de papa,  le mélange des émotions: à la fois le désir de fêter Noël en famille, et la grande tristesse de cette perte.

Nous étions à Lieurac, ce charmant petit village ariégeois, dans cette maison de vacances devenue au fil des ans, un peu la maison où nous aimions nous retrouver et qui pouvait tous nous accueillir: parents grands-parents, frères et soeurs, enfants et petits enfants.

Ce fut encore le cas, mêlant une dernière fois à l'occasion de cet adieu, l'émotion du partage et les larmes du deuil, la nostalgie des instants à jamais perdus, les visages des êtres chers qui ne s'installeront plus autour de la table festive.

Nous étions bien tristes, puis pour le 1er janvier avec les retrouvailles  des plus anciens et des plus jeunes, qui, en ces circonstances avaient fait le déplacement, nous avons éprouvé de la joie, entendu les histoires d'autrefois, et sous le sapin, les surprises de la découverte des cadeaux pour chacun. Simplement du bonheur. Merci à tous ceux qui l'ont favorisé.

Je me souviens comme si c'était hier! c'est pour cela sans doute qu'à l'approche des fêtes encore cette année, je sens au fond de ma gorge se nouer une petite boule.  Décembre fut un mois un peu difficile.

Nous avons été très sages cette année, travail oblige pour moi, déplacements interdits pour d'autres... Même Alex venu pour quelques jours de vacances, s'est trouvé un peu malade et bien fatigué.

Allons, je suis sûre que 2011 nous apportera l'occasion de nouvelles joies: la venue prochaine de notre 1ere petite fille aux Etats-Unis, un petit séjour de vacances début mars au soleil des Canaries, quelques week-end à Paris, la maison en Gironde, les grandes vacances où nous serons à nouveau réunis...IMG_4497.JPG


Dans l'instant et pour aujourd'hui, je me sens apaisée.

Je regarde le clocher de mon petit village, qui trône sur la colline, j'entends l'angélus qui sonne  l'appel des paysans, je carresse du regard le soleil d'hiver qui décline à l'horizon, et ce troupeau paisible comme une invitation à la douceur des choses.


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