tous les soleils,

Publié le par Michèle

 

 

 

 

Tous les soleils
  • Un film de Philippe Claudel.
    Avec Stefano Accorsi, Neri Marcore, Clotilde Courau, Anouk Aimée, Lisa Cipriani.
      

    Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir.
    Parfois, Alessandro a l'impression d'avoir deux adolescents à élever, alors qu'il ne se rend même pas compte qu'il est lui-même démuni face à l'existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d'autant plus qu'il est entouré d'une bande de copains dont la fantaisie burlesque l'empêche de se sentir seul.
    Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l'amour, sans qu'il s'y attende, tout va basculer pour Alessandro.
    Quel plaisir ce film! Il se déguste!

  •  Alessandro que belissimo! mariage des langues: français et italien, difficulté de s'engager dans une relation durable (peut-il être l'homme d'une seule femme), tout ça à Strasbourg; la musique également, en accord parfait avec les sentiments et les émotions, ce film tantôt drôle, tantôt sérieux, nous touche juste à l'endroit du coeur, on s'y retrouve, il parle de nous.

  • C'était parfait pour un dimanche sous la pluie! et puis au milieu de tout un peu de poésie également, les yeux...

 

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  Les Yeux d’Elsa

Tes yeux sont si pro­fonds qu’en me pen­chant pour boire
J’ai vu tous les so­leils y venir se mirer
S’y jeter à mou­rir tous les déses­pé­rés
Tes yeux sont si pro­fonds que j’y perds la mé­moire

À l’ombre des oi­seaux c’est l’océan trou­blé

Puis le beau temps sou­dain se lève et tes yeux changent
L’été taille la nue au ta­blier des anges
Le ciel n’est ja­mais bleu comme il l’est sur les blés

Les vents chassent en vain les cha­grins de l’azur

Tes yeux plus clairs que lui lors­qu’une larme y luit
Tes yeux rendent ja­loux le ciel d’après la pluie
Le verre n’est ja­mais si bleu qu’à sa bri­sure […]


Aragon

 

 

 

Si­len­zio d’amuri

Je t’ai aimée dès le ber­ceau,
Je t’ai donné de la dou­ceur miette après miette
Si­lence d’amour qui coule dans les veines,

Il n’est pos­sible de te quit­ter.
Ne pleu­rez pas vous, les oli­viers :
L’amour et la ten­dresse viennent de loin […]

Alfio An­tico

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