je souhaiterais me promener parmi les immortelles..
Li Mei, vous souvenez-vous de cette femme qui s'est défenestrée à Belleville le 21 septembre 2007, et de ce jeune chinois son fils, venu récupérer les cendres de sa mère à Paris?
De ce tragique fait divers Olivier Poivre d'Arvor a écrit un roman remarquable et bouleversant " Le voyage du fils",
quelques 240 pages de destins croisés, de pas sur le pavé parisien, d'amour, de solitude, de poésie, de réminiscences d'enfance,entre la Chine et l'occident.
Ou tout est sensualité, la vie la mort, imprégné de sagesse, comme une longue marche dans la nuit parisienne
tout devient simple , l'absence, le manque de la mère, le désir...
"il n'y a point de chemin vers le bonheur: le bonheur est le chemin" dit le proverbe tibétain!
Pur moment de bonheur donc, j'en suis sortie bouleversée, profondément atteinte comme Fan Wen Dong, frappée par la douceur extraordinaire qui s'échappe de ce livre, par toute la tendresse de ce regard...
"Il montrera à tous les souffrances des exilés, de ceux qui n'ont rien fait de mal mais qu'on traque, et dira je l'espère, comment un monde sans solidarité, comment un monde sans humanité, un monde sans fraternité ou
paternité est un monde d'attardés, un monde dépassé".
cela ne vous dit rien?
Tu étais vraiment celle à qui je pensais.