je reviens du pays des vignes
« Quelle journée sans nuage, quelle douce pluie tardive décide qu’une année de Vin sera grande entre les années ?
La sollicitude humaine n’y peut presque rien, là tout est sorcellerie céleste, passage de planète, tâche solaire » (Colette)
Oui, nous revenons du pays des vignes,
où les pêchers sont en fleurs sur les collines vallonnées du pays de Monségur
dans le jardin de la petite maison des vignes,
le pêcher également.
Comme le soleil qui réchauffe la terre
nous nous sentons revivre après un hiver qui n'en finissait pas en bretagne.
A nous le ciel bleu, les petits marchés du matin,
le bon pain croustillant et les petits bouquets colorés pour 3 fois rien.
Comme l'aube promet une belle journée à venir,
une gerbe de bonheur,
nous avons besoin de douceur !
C'est l'aube qui est belle parce qu'elle embellit
écrivait Bernard Giraudeau
"c'est l'annonce de l'éblouissement, la naissance de la vie incompréhensible".
Ah, marcher délicatement dans la rosée du matin
dans le jardin qui s'éveille, me procure une délicieuse joie intérieure,
si la caresse du soleil se pose sur ma nuque
alors c'est un instant magique.
il me faut toucher, il me faut sentir le vent sur ma peau, voir les paysages,
entendre le chant des oiseaux qui s'éveillent,
le bruit de la pluie dans la goutière,
le floc floc sur les feuilles, dans la flaque,
pour trouver l'émotion et l'offrir en partage.
"même la réalité s'invente, elle est au-delà de votre imaginaire"
(la quête de l'instant)